Même si l’âge est protégé au titre des discriminations, certaines différences de traitement peuvent être admises si elles sont justifiées et proportionnées. C’est le cas d’une indemnité conventionnelle minorée pour les salariés âgés afin de permettre l’insertion des jeunes.
Le Code du travail protège les salariés des discriminations. Il prévoit une liste de critères en vertu desquels aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de nomination ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire (C. trav., art. L1132-1).
Le sexe, l’origine ou encore l’âge en font partie.
Mais certaines différences de traitement peuvent néanmoins être autorisées.
Concernant l’âge, il est prévu que les différences de traitement fondées sur l'âge ne constituent pas une discrimination :
Il est par exemple possible de fixer un âge maximum pour le recrutement, fondé sur la formation requise pour le poste concerné ou la nécessité d'une période d'emploi raisonnable avant la retraite (C. trav., art. L. 1133-2).
La Cour de cassation a dû trancher l’existence d’une discrimination fondée sur l’âge à propos d’une indemnité de licenciement conventionnelle minorée à partir de 61 ans.
Dans cette affaire, les juges ont relevé plusieurs éléments :
Conclusion :les dispositions conventionnelles étaient appropriées et nécessaires et ne constituaient pas une discrimination à raison de l'âge.
Besoin d’informations sur les discriminations ? Qiiro peut vous renseigner.