Ce document est un modèle type de conditions générales de ventes modifiables et personnalisables.
Vous êtes un professionnel, un fournisseur et vous vendez des biens et/ou des services à autre professionnel ?
Vous devez impérativement rédiger vos conditions générales de vente. Vous avez en effet, à la première demande de votre acheteur, l’obligation de lui remettre vos conditions générales de vente (CGV).
Les CGV constituent un document contractuel important qu’il ne faut pas négliger.
Pour la rédaction des CGV, il est donc recommandé de faire appel à un professionnel du droit.
Téléchargez dès maintenant notre modèle de conditions générales de vente entre professionnels conforme et sécurisé.
Votre assistant juridique augmenté Qiiro vous guide et vous explique tout ce qu’il faut savoir sur les conditions générales de vente entre professionnels.
Les conditions générales de vente, plus couramment appelées “CGV”, sont un document établi par le vendeur professionnel dans lequel figure l’ensembles des informations concernant la relation contractuelle entre le vendeur et ses acheteurs professionnels.
Les CGV doivent être établies par écrit et doivent comprendre un certain nombre d’informations obligatoires.
Les CGV entre professionnels sont réglementées par le Code de commerce. Considérées comme le socle de la relation contractuelle entre le fournisseur et l’acheteur, les CGV s’appliquent à défaut de conditions particulières de vente. Les conditions générales de vente étant négociables entre le vendeur et l’acheteur, les parties ont la possibilité de prévoir des conditions particulières de vente.
Cependant, à défaut de négociation, ce sont les CGV qui ont vocation à s’appliquer.
Il ne faut pas confondre les CGV entre professionnels et les CGV à l’intention des consommateurs.
Les CGV entre professionnels ou CGV BtoB sont encadrées par le Code de commerce et concernent la situation dans laquelle le vendeur et l’acheteur sont tous deux des professionnels.
En revanche, les conditions générales de vente à l’intention des consommateurs ou CGV BtoC sont encadrées par le Code de la consommation et concernent la situation dans laquelle le vendeur professionnel vend ses biens et/ou ses services à des particuliers, des consommateurs.
La rédaction des CGV entre professionnels n’est pas obligatoire. En revanche, leur communication est obligatoire.
L’article L. 441-1, II du Code de commerce prévoit en effet que “Toute personne exerçant des activités de production, de distribution ou de services qui établit des conditions générales de vente est tenue de les communiquer à tout acheteur qui en fait la demande pour une activité professionnelle”.
La communication n’est donc pas obligatoirement spontanée. Elle n’est obligée que si l’acheteur en fait la demande.
Par ailleurs, les CGV peuvent être différenciées en fonction de la catégorie d’acheteurs (ex : grossiste). Seul le vendeur peut définir la catégorie néanmoins celle-ci doit répondre à des critères objectifs (ex : nature de la clientèle) qui peuvent viser tous les acheteurs professionnels entrant dans ces critères.
Ainsi, si un acheteur qui appartient à une certaine catégorie demande au vendeur de lui communiquer ses CGV, le vendeur n’est tenu de lui communiquer que les CGV applicables à sa catégorie.
Les CGV entre professionnels doivent être établies par écrit. Pour être valables, les CGV doivent obligatoirement comprendre certaines mentions.
L’article L. 441-1, I du Code de commerce prévoit que “Les conditions générales de vente comprennent notamment les conditions de règlement, ainsi que les éléments de détermination du prix tels que le barème des prix unitaires et les éventuelles réductions de prix”.
Les conditions de règlement renvoi à plusieurs points. Ces dernières doivent notamment comporter :
À défaut de clause contraire, la loi prévoit que le délai de paiement ne peut excéder 30 jours après la date de réception des marchandises ou date d’exécution de la prestation demandée.
Bon à savoir : la loi prévoit des dispositions particulières s’agissant de produits alimentaires périssables et de boissons alcoolisées.
Bon à savoir : Les pénalités de retard sont exigibles sans qu’un rappel soit nécessaire.
Bon à savoir : cette indemnité est exigible de plein droit, sans qu’un rappel soit nécessaire. Cependant pour être réclamée, elle doit figurer, au même titre que les pénalités de retard, dans les CGV et sur la facture.
Les diminutions de prix doivent être établies selon des critères précis et objectifs. Elles peuvent revêtir un caractère quantitatif ou qualitatif.
Le vendeur doit également faire figurer dans les CGV les remises promotionnelles ponctuelles et les ristournes différées de fin d’année.
Conditions d’escompte : l’escompte ou escompte commercial est une réduction accordée à l’acheteur en cas de paiement anticipé. Outre les CGV, cette réduction doit également figurer dans les factures.
Les CGV doivent préciser le prix de vente des produits à l’unité, la date d’application de ce prix de vente et la durée de validité du barème des prix.
Exception : Dans l’hypothèse où l’activité du vendeur ne permet pas d’établir un barème des prix (ex : entreprise qui vend des produits soumis à des fluctuations de cours), ce dernier n’est pas tenu de communiquer le barème des prix. Dans ce cas néanmoins, le vendeur est tenu d’informer son acheteur sur la méthode de calcul du prix utilisé ou bien de lui fournir un devis détaillé.
Les CGV peuvent également prévoir des mentions facultatives telles que :
Les CGV doivent obligatoirement faire l’objet d’un écrit. Les clauses contenues dans les CGV doivent être claires, lisibles et compréhensibles afin d’anticiper et prévenir tout litige lié à l’interprétation de ces clauses.
Par ailleurs, aucune forme n’est imposée par la loi. Les CGV peuvent être communiquées par le vendeur par tout moyen constituant un support durable (article L. 441-1, II du Code de commerce).
Les CGV peuvent donc être transmises physiquement ou par voie électronique.
Elles peuvent figurer sur un bon de commande ou encore un devis par exemple.
La communication, seule, des CGV n’implique pas leur acceptation par l’acheteur.
Pour ce faire, il est possible de faire signer les CGV par l’acheteur sur le document sur lequel ces dernières se trouvent (ex : sur le bon de commande).
Le professionnel qui ne communique pas ses CGV s’expose à une amende administrative pouvant aller jusqu’à :
Attention : la même sanction est applicable lorsque les CGV ne contiennent pas toutes les mentions obligatoires.
Vous avez besoin d’établir vos CGV pour vos acheteurs professionnels ?
Téléchargez dès maintenant notre modèle de CGV entre professionnels et complétez simplement les champs demandés pour adapter le document à votre situation.
Au besoin, notre équipe d’experts juridiques vous épaule et vous explique les informations devant être ajoutées à votre document.