Le versement santé, anciennement "chèque santé" s’adresse aux salariés en contrat court ou à temps partiel. Son montant de référence pour 2025 a été fixé.
Aujourd’hui, tous les employeurs doivent faire bénéficier les salariés, quelle que soit leur ancienneté dans l'entreprise, d'une couverture complémentaire santé (une mutuelle).
Dans certains cas, les salariés peuvent être dispensés d'adhérer à la complémentaire santé. C’est le cas pour certains contrats courts (CDD ou contrat de mission de moins de 3 mois) ou à temps partiel (jusqu’à 15 heures par semaine).
Pour ces salariés, le versement santé peut permettre de compléter leur couverture. C’est un soutien financier de l’employeur pour qu’ils règlent leur propre complémentaire santé individuelle.
Ce versement santé peut être imposé par un accord de branche ou un accord d’entreprise. Mais l’employeur peut aussi décider de le mettre en place par décision unilatérale. Le salarié peut aussi lui-même faire la demande de versement santé lorsqu’il sollicite une dispense d’adhésion à la mutuelle d’entreprise.
Cela nécessite de remplir certaines conditions notamment choisir une mutuelle responsable ou encore ne pas être affilié ou ayant droit à une autre mutuelle d’entreprise obligatoire.
Le montant du versement santé correspond à la contribution mensuelle que l’employeur aurait versée si le salarié avait adhéré à la mutuelle obligatoire de l’entreprise.
Si ce montant ne peut pas être déterminé, un arrêté fixe chaque année un montant de référence.
Il est de 21,50 euros en 2025 (à 7,18 euros en Alsace-Moselle).
Ce montant de référence est ensuite multiplié par un coefficient de :
A lire également : Mutuelle : le CSE peut-il participer à son financement ?
Complémentaire santé : obligation de mise en place et consultation du CSE